L’équipe chargé de la restauration des cours d’eau du territoire est composé de deux agents en permanence sur le terrain et d’un technicien. C’est donc par deux et parfois par trois que l’équipe travaille tout le long des cours d’eau afin de prévenir l’accumulation d’encombres. Les Saules ont colonisé en grande partie les fonds de vallées du territoire, ce qui en fait une ripisylve (peuplement d’arbres au bord d’un cours d’eau) qui manque de stabilité et qui en vieillissant peut coloniser le fond du cours d’eau. L’équipe œuvre depuis 2009 au rajeunissement progressif des saules en bord de rivière pour éviter l’enfermement des cours d’eau. Le but est aussi de favoriser les arbres locaux les plus stables comme l’Aulne glutineux, le Frêne et le Chêne pédonculé.

Nos derniers travaux se sont effectués sur le Kérallé en amont de la digue de Kergournadéac’h, un linéaire qui n’est plus fréquenté par les salmonidés (Truite fario et Truite de mer). C’est en vue des travaux sur la digue que le Syndicat Mixte de l’Horn a parcouru quasi entièrement ce tronçon de cours d’eau afin de restaurer les arbres vieillissants et obstruant par endroits le Kérallé.
Ces opérations ont été réalisées aussi sur les parties amont de l’Horn ainsi que sur le ruisseau de l’Argens. Ce sont les zones préférentielles pour la reproduction des Salmonidés de l’Horn.
Plusieurs affluents du Guillec comme le Coumou, le Prat Arnou ou le ruisseau de Pont Guen ont été restaurés depuis l’été dernier. Ces cours d’eau lorsqu’ils ne sont pas verrouillés par certains ouvrages, sont très productifs en terme de biodiversité aquatique.

Si vous êtes propriétaire riverain d’un cours d’eau qui nécessite une opérations de restauration (élagage,…) vous pouvez contacter le technicien rivière au 02 98 69 57 90.

Réapparition du substrat favorable au développement de la faune aquatique locale

Le ruisseau du stang, un an après l’entretien. Le bois mort est préservé dans l’eau.